À l’attention du Collège des Bourgmestres et Échevins
Par Martin Casier – Conseiller communal – Chef de Groupe PS-Vooruit
21 décembre 2021
Mesdames, Messieurs,
Cher·e·s Collègues,
Vous le savez, le Gouvernement bruxellois a adopté le 26 avril 2018 la réforme des politiques régionales de « lutte contre le décrochage scolaire » et a chargé le Service École (SÉ) de perspective.brussels de gérer les trois programmes de « lutte contre le décrochage scolaire » de la Région de Bruxelles-Capitale, à savoir le dAS (dispositif d’accrochage scolaire), le dASc (dispositif de soutien aux activités d’accompagnement à la scolarité et à la citoyenneté des enfants et des jeunes) et le pASc (plan d’accrochage scolaire communal, anciennement priorité 4 « lutte contre le décrochage scolaire » des Plans locaux de prévention et de proximité).
Dans ce cadre, le Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale a approuvé le 1er avril dernier l’appel à projets dAS pour le triennat 2021-2024.
Le 1er juillet 2021, le Gouvernement régional bruxellois a décidé de lancer le nouveau « plan d’accrochage scolaire communal pour la période 2022-2024. Pour rappel, celui-ci vise à développer des plans locaux d’accrochage scolaire au sein des 19 communes bruxelloises, à mener des projets et à développer des dispositifs favorisant l’accrochage scolaire des enfants et des jeunes bruxellois au niveau local.
Dans ce cadre, la semaine dernière, le Gouvernement bruxelloise annonçait l’attribution d’une enveloppe importante de 26M€ pour ces 3 programmes de lutte contre le décrochage scolaire. Des moyens régionaux en augmentation donc par rapport aux années précédentes.
Or, comme j’avais déjà eu l’occasion d’en discuter avec vous lors de deux précédentes interpellations, à Watermael-Boitsfort, nous savons que la demande dépasse largement malheureusement l’offre et ce par manque de locaux et de moyens. La pandémie du COVID n’ayant encore qu’aggraver le besoin de tels programmes de soutien.
Des aides régionales en la matière pourraient dès lors être largement bienvenue et permettraient d’augmenter cette offre d’aide et de soutien scolaire.
J’aimerais dans ce contexte vous poser les questions suivantes :
- La Commune a-t-elle directement ou via l’une de ses asbls communales essayé de profiter de l’augmentation des moyens alloués par la Région en déposant de nouveaux projets ? Combien et quels sont-ils ?
- La commune a-t-elle développé de nouveaux partenariats avec des associations actives en la matière en vue d’augmenter l’offre de soutien scolaires sur son territoire ? Des dossiers ont-ils été introduits auprès de la Région pour les financer ?
- Quel est le résultat de la sélection pour notre commune ?
- Plus largement, quelles sont les nouvelles actions spécifiques que la Commune envisage de mettre en œuvre pour la rentrée 2022 en vue de mieux accompagner les élèves dans leurs parcours scolaires ?
Je vous remercie pour vos réponses.
“politiques régionales de « lutte contre le décrochage scolaire » et a chargé le Service École (SÉ) de perspective.brussels de gérer les trois programmes de « lutte contre le décrochage scolaire » de la Région de Bruxelles-Capitale, à savoir le dAS (dispositif d’accrochage scolaire), le dASc (dispositif de soutien aux activités d’accompagnement à la scolarité et à la citoyenneté des enfants et des jeunes) et le pASc (plan d’accrochage scolaire communal, anciennement priorité 4 « lutte contre le décrochage scolaire » des Plans locaux de prévention et de proximité).”
Martin, qu’est ce que c’est encore que cette “machine à gaz” bruxelloise ??? Sous prétexte d’aider les pauvres élèves qui décrochent, on va financer des associations “copains des copains” incompétentes ou inutiles. Bruxelles est en crise financière, s’en fout de l’avenir, et continue de dépenser sans compter pour des objectifs illusoires. C’est à la Communauté française de s’occuper de l’enseignement et de la remédiation, et pas à Bruxelles ! Amicalement, Jacques
Salut Jacques, juste pour te rassurer sur le processus d’appel à projets et de sélection : il est composé d’un appel public, de l’introduction d’un rapport, il est analysé par un jury… bref, on est très loin du « copains ». Et ce d’autant plus que de nombreux subsides vont directement aux communes ou aux écoles. Et enfin, les projets sont largement évalués donc pas d’inquiétude de ce côté-là.
Pour le reste, c’est normal que Bruxelles et/ou la CoCoF intervienne sur cette matière puisqu’elle fait partie à part d’une politique de prévention et d’insertion. Pas de problème non plus de ce côté-là.
Réjouissons-nous plutôt que 26M€ soient dédicacés à ces matières en complément du financement de la FWB ! Cela permettra d’aider plus d’élèves 🙂