Depuis de trop longtemps mois maintenant, la situation du trafic dans le quartier des Pêcheries et des Coccinelles est devenu impossible pour les habitant·e·s et engendre des désagréments de plus en plus importants.
En effet, depuis la mise en sens unique du pont Fraiteur, les véhicules entrant dans Bruxelles se reportent vers les rues des Pêcheries, du Martin Pêcheur et adjacentes. Cette situation engendre des embouteillages monstres jusqu’à la place Keym et a été confirmée par des comptages officiels. À cela s’ajoutent les passages du bus et de nombreux poids lourds qui fissurent déjà de premières façades des habitations.
Alors que le Collège s’était engagé à prendre des mesures en cas de besoin et que des solutions rapides et efficaces existent, force est de constater que les riverain·e·s sont aujourd’hui abandonnés par la commune qui n’a rien mis en place pour régler le problème.
De l’autre côté de la commune, ce sont les problèmes de circulation dans l’avenue des Coccinelles et des rues avoisinantes qui continuent à défrayer la chronique sans que la commune, là non plus, n’ait pris à bras le corps le dossier. Et ce d’autant plus dans le cadre du futur passage du bus 42 – dont nous nous réjouissons – mais qui crée des inquiétudes légitimes au vu de la situation déjà tendue.
Deux dossiers, deux exemples d’un Collège communal qui ne concerte pas avec les habitant·e·s, qui ne concerte avec les communes avoisinantes ou la Région et qui, par son absence d’actions, engendre et augmente les tensions entre les modes de déplacement et détériore les conditions de vie dans ces quartiers.
Notre groupe est intervenu lors du dernier Conseil communal, comme il le fait depuis le début, pour dénoncer le manque flagrant de vision et d’anticipation de la part de la Commune sur ce type de dossiers et pour exiger la mise sur le métier du plan communal de mobilité, seul outil qui permette de développer une stratégie cohérente et participative sur ces questions.
Martin Casier – Florence Lepoivre – Jos Bertrand